« Just a baby »: un bébé miracle grâce à une application

Imaginez concevoir un bébé grâce à une application de type Tinder! C’est ce que deux Gatinoises ont choisi comme option pour réussir à faire ce petit miracle. Un concept qui peut sembler inusité à première vue, mais qui a fonctionné pour ce couple de la région.

Krystelle et Vanessa voulaient plus que tout former une famille. Devant les délais et les 7 tentatives d’insémination non-concluantes associées aux cliniques de fertilité depuis 2021, elles ont plutôt opté pour un plan B.

« Après trois mois de pause, je pense, on était vraiment tanné puis on s’est dirigé vers les inséminations artisanales ».

-Vanessa Paquin, maman d’Émile

Elles se sont donc tournées vers l’application « Just a Baby », similaire aux sites de rencontre qui proposent dans ce cas-ci de trouver un substitut, un partenaire, une coparentalité, une donneuse d’ovules ou un donneur de sperme.

« Tu likes, c’est comme un Tinder. C’est drôle à dire, c’est comme un Tinder, mais c’est un Tinder de la fertilité, que c’est vraiment pour tout le monde. Ça a vraiment cliqué ».

-Krystelle Roy-Nerbonne, maman d’Émile

Le couple avait ses inquiétudes, mais a vite été rassuré lors de cette rencontre. Après 4 inséminations artisanales, sans assistance médicale, Vanessa était enceinte. Le petit Émile est né le 23 janvier dernier.

« Même si là en ce moment il chigne, qu’il ne dorme pas ou peu importe, c’est la plus belle chose qui nous est arrivée puis je dis toujours à quel point qu’on est chanceuse ».

-Krystelle Roy-Nerbonne, maman d’Émile

Mais c’est à se demander si cette pratique est sécuritaire et quelle est la teneur légale. La clé, selon l’avocate Kim Beaudoin, c’est d’avoir un contrat clair. Du moment qu’il n’y a pas eu de relation sexuelle, le donneur de sperme n’a aucun droit parental.

Une opportunité unique, qui a été faite dans les règles de l’art, selon ces deux femmes, qui sont sont loin de regretter.

« On recommencerait demain, sans hésitation, à savoir ce que ça l’apporte dans le coeur ».

-Krystelle Roy-Nerbonne, maman d’Émile