Journée de la femme: travailler dans un « métier d’homme »

TVA Gatineau | 7 mars 2022

À l'aube de la Journée internationale des droits de la femme, on vous présente deux femmes de la région, qui par le métier démontre que leur genre n'est pas une limite à leur passion. TVA Gatineau-Ottawa a rencontré la pompière Clhéo et la col bleu Julie.

Clhéo Galipeau-Dupont fait partie de l’une des six femmes pompières, sur un de 282 pompiers, à la Ville de Gatineau.

Même si ce métier est majoritairement dominé par les hommes, rien ne l’a ralenti.

« C’est sûr que pompière, c’est un métier, à première vue, qui peut sembler inaccessible pour une femme, c’est un peu plus un grand défi, disons, mais avec une bonne éthique de travail et avec la passion, il n’y a rien qui peut nous arrêter ».

-Clhéo Galipeau-Dupont, pompière, Ville de Gatineau

C’est d’ailleurs ce qui a encouragé la jeune femme à surmonter chacun des obstacles de sa carrière.

La pompière avait pourtant commencé ses études en psychothérapie, mais son destin a changé. Elle a été inspirée par une autre femme.

« Un jour, j’ai vu une femme sur un camion de pompiers et ça m’a donné l’idée de me lancer vers cette profession. C’est vraiment de voir une femme qui m’a fait allumer et éveiller sur ce métier ».

Au Service de police de Gatineau, on compte un total de 111 policières.

Julie Labonté, elle, est col bleu pour la Ville de Gatineau. Elle est responsable de la création de panneaux de rues. Elle aussi fait partie d’une minorité alors que du côté du Service des travaux publics, la Ville compte 48 femmes cols bleus, sur un total de 580.

« Ça s’est fait naturellement, surtout en 2022, il ‘a du respect mutuel. Je respecte beaucoup les hommes, les hommes me respectent, je pense que c’est ça le succès ».

-Julie Labonté, col bleu à la Ville de Gatineau

Selon les deux intervenantes, la Journée internationale des droits de la femme met l’accent sur le long parcours de nos pionnières, nos militantes, nos FEMMES.

« Il faut continuer de démontrer une visibilité par rapport à ces milieux-là qui sont moins traditionnels ».

« Nos pionnières ont fait beaucoup de travail , que ce soit au sein de la Ville de Gatineau ou au sein d’autres organismes et c’est un travail qu’il ne faut pas minimiser. Il faut le prendre en considération ».