Insalubrité: plus de 300 rats envahissent le logement

Imaginez être aux prises avec une infestation de rats domestiques qui devient incontrôlable. C’est ce que vit une propriétaire de Gatineau, qui tente par tous les moyens de mettre fin à son cauchemar. Mis à part l’intervention d’une bonne samaritaine, qui a décidé de prendre les choses en main, l’aide n’est visiblement pas de la partie.

La locataire du logement du boulevard Monclair semble avoir perdu le contrôle. Des rats domestiques ont envahis l’endroit et se sont multipliés. L’odeur y est irrespirable selon la propriétaire. Désespérée, elle a fait appel à Josée Gougeon pour lui venir en aide.

« C’est au-dessus de 300 rats. Ils ont commencé voilà deux ans avec une femelle et un mâle qu’ils ont laissé en liberté dans la maison. Il y en a dans les murs, dans les plafonds, dans les planchers. Ça se promène partout, c’est épouvantable. Ils sont affamés ».

-Josée Gougeon, volontaire

Une véritable opération de sauvetage s’en est suivie. Elles trappent les rats à la main, courant après les animaux. Elle se disent épuisées par la situation. Mais pas question pour eux d’appeler l’exterminateur.

« C’est des animaux domestiques. Tu sais, c’est pas juste ici qu’il finit le travail. Ça continue à la maison là. On a environ un autre 300 à la maison ».

-Josée Gougeon, volontaire

Tant le contrôle animalier de la Ville de Gatineau, la SCPA de l’Outaouais, la faune, et le MAPAQ auraient été appelés à intervenir, mais sans succès.

« Ils me lancent la balle à MAPAQ, la MAPAQ me lance la balle à la Faune, la Faune, la Ville de Gatineau, après ça… C’est ridicule ».

-Sengsay Khenmanisoth, propriétaire du logement

Devant cette situation insoutenable, la propriétaire n’a eu d’autre choix que de se tourner vers la Régie du logement, en vue d’une expulsion. Elle a mit le logement à vendre, mais personne ne veut acheter. D’ici là, Mme Gougeon lance un cri du cœur pour trouver de nouvelles familles aux rats domestiques qu’elle a sauvé.

« On a fait un GoFundMe aussi pour essayer de nous aider un petit peu à les nourrir. Ça coûte extrêmement cher leurs accessoires, leurs jouets ».

-Josée Gougeon, volontaire