Ingérence de la STO: Jocelyn Blondin aurait souhaité faire autrement

Malgré une rencontre au sommet lundi entre la mairesse de Gatineau et les membres du C.A de la STO, la tension reste élevée. Le président de la STO, Jocelyn Blondin, dénonce le fait qu’une lettre qu’il a signée ait coulé dans les médias. Une lettre dans laquelle on reproche à la mairesse et son cabinet de l’ingérence à la STO Pendant ce temps, le dossier du financement du tramway, lui, se fait toujours attendre.

Jocelyn Blondin ne digère pas le fait qu’une lettre dont il est le signataire a été diffusée dans les médias.

C’est sûr et certain je ne referai pas la même erreur. Je n’écrirai plus de lettre au nom de la STO, je vais communiquer directement avec les personnes concernées.

-Jocelyn Blondin, président du conseil d’administration de la STO

M. Blondin accuse même ses collègues de faire de la politique de niveau préscolaire. Toutefois, la conseillère Caroline Murray, qui siège également au C.A. de la STO, assure que tous les membres étaient d’accord avec le contenu de la lettre. Elle est persuadée que les allégations d’ingérences demeurent fondées.

Tout le monde était favorable à l’émission de cette lettre là. Est-ce que hier on s’est rencontré? Oui. Est-ce que toutes mes interrogations ont été répondues? Non.

-Caroline Murray, membre du conseil d’administration de la STO

La mairesse s’est encore une fois défendue mardi en mentionnant vouloir aller chercher des millions pour le projet de Tramway. France Bélisle a même laisser entendre que le fait que la Ville de Gatineau contribue largement au financement de la STO lui donne un droit de regard. Elle reproche à des conseillers qu’elle a élu à la STO de laisser fuiter des documents.

J’estime aussi que quand cette Ville offre environ 80 millions, qui représente 45% du budget de la STO, c’est aussi de mes affaires.

-France Bélisle, mairesse de la Ville de Gatineau

Tous espèrent maintenant que ses frictions à l’interne ne nuisent pas davantage au effort afin d’obtenir le financement nécessaire pour la construction d’un tramway.