Inflation: « situation critique » pour le Club des petits déjeuners

Face à l’inflation et la hausse du coût des aliments, le Club des petits déjeuners fait face à une importante hausse des besoins. Le nombre d’enfants desservis a doublé et la liste d’attente pour l’ouverture de nouveaux points de services ne fait que s’allonger. En Outaouais, plus de 3500 enfants n’ont toujours pas accès au programme des petits déjeuners.

Selon l’organisme, 16 écoles situées en milieu défavorisé, ce qui représente 25% des écoles de l’Outaouais, n’ont toujours pas accès au programme. Cela est malgré qu’entre 2019 et 2023, le nombre d’enfants desservis au Québec est passé de 40 000 à environ 80 000.

En Outaouais, 6000 enfants dans 56 écoles sont desservis. Ça démontre que beaucoup de familles se retrouvent en situation de précarité financière et doivent recouvrir à de l’aide alimentaire. Un constat qui inquiète le Club des petits déjeuners, qui peine à fournir à la demande grandissante.

Le Club interpelle donc le gouvernement du Québec pour lui demander de l’aide, pour éviter que des enfants débutent leur journée le ventre vide.

Ce qu’on demande au gouvernement aujourd’hui c’est […] offrir une équité à tous les enfants en milieu défavorisé, qu’ils puissent compter sur des aliments sains pour débuter leur journée. […] On veut soutenir leur réussite scolaire.

-Marie-Josée Lapratte, cheffe des relations gouvernementales et municipales au Québec pour le Club des petit déjeuners

Le Club des petits déjeuners espère pouvoir s’implanter dans les 668 écoles en milieu défavorisé toujours non desservis au Québec d’ici 5 ans, mais pour ce faire il aura besoin de 73,5 millions $ sur cinq ans.