« Il n’y aura pas de moratoire à la grandeur de la ville »
| 4 Décembre 2024
La mairesse de Gatineau a mis fin aux spéculations mercredi en confirmant qu’il n’y aura pas de moratoire généralisé sur les projets de développement dans la ville.
Toutefois, elle n’a pas exclu la possibilité de restreindre le développement dans certaines zones spécifiques, en raison des limitations actuelles des infrastructures.
Il n’y aura pas de moratoire à l’échelle de la ville, mais certaines parties du territoire pourraient être jugées non propices au développement dans les prochaines années.
Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de la Ville de Gatineau
Cette déclaration laisse planer des incertitudes pour les promoteurs immobiliers et les élus, notamment Mario Aubé, qui demande une identification rapide des secteurs à risque.
Mario Aubé, Conseiller municipal du district de Masson-Angers
- Je pense que rapidement, en 2025, on doit rendre ça public. Dire quel bassin on ne peut vraiment pas, mais trouver un plan correcteur pour avancer et continuer de développer.
De son côté, Jean Lessard s’inquiète des enjeux liés aux surverses d’eaux usées, en particulier dans son secteur. Il plaide pour que des fonds supplémentaires soient inclus dans le budget 2025 pour anticiper les besoins en infrastructures.
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a également réagi, appelant à une rencontre avec la mairesse.
Pour éviter les moratoires, il faut travailler en partenariat avec les développeurs et s’assurer que le budget municipal inclut des sommes pour régler les problèmes de surverses.
Nicolas Brisson, directeur général de l’APCHQ-Outaouais
La mairesse a indiqué que 430 millions de dollars seraient consacrés aux infrastructures en eau sur cinq ans, tout en reconnaissant que ce montant devra être augmenté.
Elle attend des analyses détaillées et un portrait plus précis de la situation d’ici 2025 avant d’allouer des fonds supplémentaires.
Avec les informations de Louis-Charles Poulin