Guerre en Ukraine depuis 1 an: des Ukrainiens ont trouvé refuge en Outaouais

Le son des sirènes d’alerte reste encore gravé dans la mémoire de Anna Omelian. Réfugiée depuis maintenant 8 mois à Gatineau, elle ne peut concevoir la réalité à laquelle son pays est confronté depuis 1 an.

Je pensais que c’est impossible, la guerre.

-Anna Omelian, Ukrainienne établie à Gatineau

Sa vie et celle de ses proches étaient menacées. Ils n’ont eu d’autre choix que de s’exiler.

Tu pleures beaucoup. Tu écoutes quand les russes bombardent ton pays.

-Svitlana Kroshehenko, Ukrainienne établie à Gatineau

Svitlana Kroshehenko est peinée par la guerre, mais elle se console de voir que leur chemin pour fuir cette triste réalité les ont mené ici. Elle apprend présentement le français et cherche à travailler à Gatineau.

Depuis le début de la guerre, les organismes sont mobilisés. L’Outaouais a accueilli plus de 100 familles. Toutefois, les familles sont confrontées à la crise du logement, avec un taux d’inoccupation, à 0,8%. La majorité d’entre elles résident chez des familles d’accueil, qui jouent un rôle déterminant dans leur intégration.

Il y a beaucoup de familles comme nous qui choisissons de les héberger tant et aussi longtemps qu’ils sont capable.

-Sylvie Racine, bénévole à Ukraine-Gatineau

Sylvie Racine accueille une famille ukrainienne. Elle explique que les Ukrainiens qui sont installés ici ne possèdent pas un statut de réfugié, mais plutôt un visa de travailleur valide pour trois ans. Dans l’éventualité où la guerre devait se prolonger, plusieurs s’inquiètent de devoir quitter le Canada.

Qu’est-ce qui va arriver au bout du 3 ans? C’est pas clair encore.

-Sylvie Racine, bénévole à Ukraine-Gatineau

Selon les prévisions actuelles, le nombre d’Ukrainiens qui s’installeront dans la région devrait doubler en 2023.