Gel d’embauche : exemptions demandées pour éviter la surcharge de travail

Le gel d’embauche imposé par Québec dans le réseau scolaire, annoncé le 25 octobre, cible les postes sans service direct aux élèves, et met les centres de services scolaires sous pression, particulièrement dans la région.

Face à la concurrence avec l’Ontario et pour éviter une surcharge de travail pouvant entraîner des départs, les centres de services scolaires demandent des exemptions pour des postes jugés essentiels, tels que les techniciens en documentation ou en organisation scolaire.

Le syndicat du personnel de soutien critique cette mesure, qu’il compare à un retour à l’austérité, et exprime l’inquiétude des employés quant à une surcharge de travail possible :

Si ce n’est pas accepté, il va y avoir, par la force des choses, énormément d’invalidités auprès du personnel de soutien.

Kim Lafleur Lauriault, présidente du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais (SSSO-CSQ)

Le Centre de services scolaires des Portages-de-l’Outaouais, bien que peu touché pour l’instant, reste vigilant. Quatre postes techniques risquent d’être gelés, mais l’administration insiste sur l’importance de maintenir un climat favorable pour ses employés :

Nous devons nous assurer que le personnel est heureux pour les garder à long terme. Nous mettons l’accent sur la rétention du personnel.

Stéphane Lacasse, directeur général, Centre de services scolaire des Portages-de-l’Outaouais

Les demandes d’exemptions seront examinées, et une décision est attendue pour le 1er décembre. Pendant ce temps, l’inquiétude persiste chez les employés, qui espèrent des ajustements pour éviter une détérioration des conditions de travail.

Avec les informations de Catherine Fortin