Fonction publique : 600 contrats rompus par l’ARC

L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé la résiliation anticipée de 600 contrats, une mesure directement liée aux objectifs d’économies imposés par le Conseil du Trésor.

Cette décision, qui touche plusieurs ministères, affecte une quinzaine de travailleurs dans la région, selon le Syndicat des employés de l’impôt.

Les employés concernés, principalement sous contrat temporaire, ont été informés avec un préavis de quatre semaines. Leur dernière journée de travail est prévue pour le 13 décembre 2024, à quelques jours des Fêtes, ce qui ajoute une charge émotionnelle à ces départs.

Marc Brière, président du syndicat, déplore cette décision qu’il qualifie de « mauvais signal ». Selon lui, ces suppressions auront un impact économique négatif.

Les agents de recouvrement génèrent entre 1 et 5 millions de dollars par an, bien au-delà de leurs salaires. En coupant ces postes, le gouvernement se prive de centaines de millions de dollars et compromet les vérifications qui rapportent aussi des revenus essentiels.

Marc Brière, Président national du syndicat des employés de l’impôt

De son côté, l’ARC défend la démarche en rappelant que ses effectifs avaient considérablement augmenté durant la pandémie pour répondre à des besoins urgents.

L’Agence affirme vouloir optimiser l’utilisation des fonds publics, même si elle reconnaît que cette décision peut être source de stress pour les employés.

Ces coupures pourraient être le prélude à d’autres réductions similaires dans la fonction publique, dans un contexte où l’équilibre budgétaire semble primer sur le maintien des services.

Avec les informations de Marika Gauthier