Fabrication d’armes à feu: des perquisitions partout au pays dont à Gatineau

Les armes à feu crées à partir d’imprimante 3D sont un fléau de plus en plus important pour les autorités policières. Afin de mettre un frein à cette tendance, une opération pancanadienne a eu lieu mardi aux quatre coins du pays. Gatineau est l’une des 11 villes ciblées au Québec.

À l’échelle de la province de Québec, on parle d’une vingtaine de corps policiers qui ont collaboré afin de réaliser 64 perquisitions et 45 arrestations dans le cadre de l’opération CENTAURE.

Il est impossible de savoir spécifiquement ce qui a été saisi à Gatineau, mais à l’échelle canadienne, on parle d’armes de poing imprimées en 3D, des imprimantes, des chargeurs et des silencieux.

L’objectif est de démontrer l’implication des suspects dans des activités criminelles, dont la fabrication artisanale d’armes à feu à l’aide d’imprimantes 3D pour ensuite en faire la vente. Une tendance de plus en plus observée par les services de police, dont à Gatineau.

Le SPVG a d’ailleurs procédé à des arrestations en la matière dans le passé en 2019 et 2021. Sans avoir pris part activement à la perquisition de mardi, on reconnaît du côté du SPVG qu’il y a une tendance à la hausse. En raison de sa situation géographique, la région peut être attrayante.

D’un point de vue géographique, Gatineau, étant situé entre Montréal et Ottawa, c’est sûr qu’il y a un espèce de passage qui se fait par là. Donc, ce n’est pas nécessairement surprenant de voir qu’il y a des armes qui sont imprimées avec des imprimantes 3D sur notre territoire.

-Andrée East, porte-parole du Service de police de la Ville de Gatineau

Toutes personnes qui détiennent de l’information concernant la fabrication illégale d’armes à feu peuvent communiquer avec les policiers.