État d’urgence au Québec : 3 ans plus tard

Il y a trois ans, le Premier ministre François Legault annonçait l’état d’urgence sanitaire en lien avec la pandémie de Covid-19 au Québec. Depuis, le Québec a connu diverses mesures dont des confinements, le post du masques, les fermetures des commerces et des écoles et un couvre-feu.

C’était il y a trois ans, le gouvernement annonçait la première mesure pour tenter de freiner la propagation du virus.

Au cours des mois suivants, les annonces se sont multipliées, alors que la province tentait de comprendre ce qui la frappait.

Le confinement était très dur psychologiquement pour plein de personnes, mais c’était une bonne chose à faire. […] Il y a eu des choses qu’on pourrait, avec du recul, changer, mais je pense que quand ces décisions-là ont été prises dans un objectif de bien protéger les gens.

-Patrick Fillion, professeur de microbiologie et immunologie au Cégep de l’Outaouais

Tous auront été affectés d’une façon ou d’une autre par ces mesures. Les entrepreneurs ont été particulièrement touchés. C’est le cas de d’Élaine Dupras, qui a dû fermer les portes de son centre sportif à sept reprises.

Dans le domaine de l’activité physique, il y a 30% des centres sportifs qui ont fermé depuis le début de la pandémie. Certains ont fait faillite alors que d’autres ont été obligés de fermer les portes parce qu’ils ne pouvaient pas passer au travers.

-Élaine Dupras, directrice générale de la Sporthèque

Entre l’ajout et le retrait de mesures sanitaires en fonction de la capacité hospitalière, c’est l’arrivée des vaccins en décembre 2020 qui aura finalement marqué un tournant dans le combat contre cette pandémie, selon M. Fillion. Trois ans plus tard, l’heure est à la rétrospection et tous se montrent confiants en vue des prochaines années.

On est plus dans une situation d’endémie maintenant, donc un virus qui est constamment présent. On va maintenant faire affaire avec ce virus-là comme on le faisait avec la grippe ou le rhume.

-Patrick Fillion, professeur de microbiologie et immunologie au Cégep de l’Outaouais