Enjeux avec SAAQClic: des snowbirds de Gatineau coincés au Mexique

Imaginez pouvoir fuir l’hiver pour profiter d’un séjour prolongé au Mexique sans savoir quand vous pourrez revenir à la maison. C’est ce que vit un couple de snowbirds gatinois, en raison du fiasco lié au nouveau service en ligne SAAQclic.

Pensant relaxer au bord de la mer du Mexique, Richard Latreille et Christiane Faubert nagent plutôt en pleine incertitude. En copropriété au volant de son véhicule récréatif, le couple n’est pas en mesure de le déremiser en ligne en raison du fiasco de la plateforme SAAQClic. Pire encore, le VR ne figure même pas dans leur dossiers respectifs.

Après plusieurs tentatives au téléphone, des pistes de solution ont été fournies. Ils ont mis une procuration à leur fille qui est supposée faire un tour à la SAAQ, mais les longues files lui en empêchent.

Même son de cloche pour Sylvie Gadbois, une Montréalaise et amie du couple, qui fait face à la même problématique.

À cause qu’on a changé un système et qu’on doit déremiser, puis c’est une action normalement qui prend cinq minutes, on se retrouve dans cette situation-là. C’est comme ça fait pas de sens.

-Sylvie Gadbois, snowbird montréalaise et amie du couple de Gatineau

Dans une déclaration écrite la SAAQ indique qu’il est possible de communiquer par courriel, si les clients qui détiennent un véhicule récréatif en copropriété se trouvent à l’extérieur du Québec, mais pour déremiser un véhicule qui n’est pas en copropriété, elle continue de diriger les clients vers SAAQclic. Le couple ignore donc quand ils pourront revenir au pays.

Le douanier ou le policier qui va nous arrêter pour x raison que ce soit, il en a rien à cirer lui de ce qui se passe au Québec.

-Richard Latreille, snowbird gatinois

En conférence de presse lundi, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a annoncé des mesures pour simplifier le processus en ligne.

Le couple de Gatineau espère pouvoir revenir à la maison d’ici le 3 avril, mais rien n’est encore certain.

On peut le faire, on peut se déplacer, mais à nos risques et périls.

-Richard Latreille, snowbird gatinois