Déserts alimentaires: un enjeu qui demeure en Outaouais
Charlotte Tremblay | 26 janvier 2024
L’enjeu des déserts alimentaires reste encore présent en Outaouais. C’est ce qu’on apprend dans une étude exploratoire menée par l’Observatoire du développement de l’Outaouais. Ce phénomène est constaté en milieu urbain lorsque aucun super marché n’est accessible à moins d’un kilomètre, et à moins de 16 km en secteur rural.
L’enjeu des déserts alimentaires demeure présent d’un bout à l’autre de l’Outaouais. C’est le cas notamment à Mansfields-et-Pontefract, Duhamel, Low et Denholm.
En milieu urbain, cette étude démontre que c’est davantage préoccupant dans le secteur Hull, plus précisément sur les boulevards Fournier et Sacré-Cœur.
C’est toujours inquiétant puisque ça touche des quartiers parmi les plus défavorisés. On n’est pas nécessairement surpris non plus parce que c’est des enjeux qu’on connaît depuis un un bout.
-Alicia Lacasse-Brunet, conseillère municipale du district de Bellevue
Dans les secteurs ruraux, notamment du côté du Grand-Remous, on parle d’un problème qui persiste et qui devient de plus en plus difficile à régler.
Les gens (de Grand-Remous) qui veulent aller faire une épicerie, ils doivent minimalement faire 70 kilomètres d’aller-retour pour aller faire leur épicerie.
-Jocelyne Lyrette, mairesse Grand-Remous
Selon les acteurs rencontrés, bien que les banques alimentaires puissent régler temporairement le problème, ça prend des solutions à plus long terme.
La solution, elle passe par justement des points de service alimentaire, que ce soit des commerces ou les organismes communautaires subventionnés.
-François Pay, directeur général de la table de Concertation sur la faim et le développement social de l’Outaouais