Des tensions au niveau opérationnel à la police d’Ottawa

La Commission sur l’état d’urgence se poursuit pour une 10e journée d’audience.

Le commandant aux opérations de démantèlement de l’occupation à la police d’Ottawa, Robert Benier, a révélé des tensions entre lui et l’ex-chef Peter Sloly.

Il déplore le fait que Peter Sloly s’ingérait dans son travail opérationnel.

Effectivement, Robert Bernier, qui, à la mi-janvier, était responsable de l’unité d’informations, a pris le rôle de commandant chargé de mettre fin à l’occupation, le 10 février.

Et selon ses dires, la tension était palpable au moment de coordonner les effectifs policiers afin de faire partir les camions et les manifestants.

Dans son témoignage, il a mentionné que tout le monde était à bout de souffle et avait atteint ses limites.

Robert Bernier blâme, notamment, les calendriers et les stratégies opérationnelles que tentaient d’imposer l’ex-chef Sloly, alors que lui souhaitait être autonome dans ses décisions.

Maintenant, concernant le recours à l’état d’urgence, il répond que cela a procuré un avantage aux policiers.

Toutefois, difficile de dire selon lui, si le recours aux mesures d’urgence était une nécessité.