Des pancartes électorales vandalisées

Alors que la campagne fédérale se poursuit, les actes de vandalisme se multiplient dans plusieurs circonscriptions de l’Outaouais.

De nombreuses pancartes électorales ont été endommagées, suscitant l’inquiétude chez plusieurs candidats.

Le candidat libéral dans Argenteuil–La Petite-Nation, Stéphane Lauzon, a vu certaines de ses affiches vandalisées, notamment à Grenville, où son visage a été découpé en X. Pour tenter de dissuader les responsables, des caméras de surveillance ont été installées près de certaines pancartes.

La meilleure façon de prouver le vandalisme, c’est de filmer ou de prendre des photos. Ça sensibilise les gens qu’on les surveille.

Stéphane Lauzon, candidat libéral dans Argenteuil–La Petite-Nation

D’autres candidats dans la région rapportent des gestes similaires, comme des dessins ou des altérations répétées sur leurs affiches.

Pour les équipes électorales, ces incidents représentent non seulement une perte de matériel, mais aussi un gaspillage de temps et d’énergie. Le remplacement des pancartes demande l’implication de nombreux bénévoles et engendre des coûts importants.

Le Service de police d’Ottawa a recensé une vingtaine d’incidents de ce type jusqu’au 11 avril. Du côté de Gatineau, plusieurs plaintes ont aussi été enregistrées, certaines visant spécifiquement un même candidat.

Au-delà des dommages matériels, ces actes suscitent des préoccupations liées à la sécurité et au respect du processus démocratique. Si certains candidats disent s’y attendre à chaque élection, plusieurs affirment que les gestes posés cette année vont trop loin.

Le vandalisme qui a été fait sur les pancartes de Greg Fergus est vraiment de trop. Ça c’est inacceptable parce que c’est sa face qui a été complètement retirée qui a été coupée.

Pascale Matecki, Candidate du NPD dans Hull-Aylmer

Pour le moment, le Bloc Québécois indique ne pas avoir été visé dans la région, tandis que la candidate conservatrice Ketlhande Pierre n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.

Avec les informations de Marika Gauthier