Décès de Sarah-Émilie: rencontre entre ses parents et Christian Dubé à l’Assemblée nationale

On revient sur une histoire dont on vous avait parlé l’été dernier. Celle de la jeune Sarah-Émilie, 15 ans, qui est décédée tragiquement le 25 juin, à la suite d’une réaction allergique sévère. Son père a cogné mardi aux portes de l’Assemblée nationale pour y déposer une pétition réclamant la mise en place de cliniques de désensibilisation.

Six mois après le décès de sa fille de 15 ans à des suites d’une réaction allergique sévère, Stéphane Hubert ne compte pas lâcher le morceau. Mardi, il a franchi les portes de l’Assemblée nationale pour réclamer des changements.

Il a pu rencontrer en tête à tête le ministre de la Santé, Christian Dubé, ainsi que le ministre régional, Mathieu Lacombe, et le député de Pontiac, André Fortin.

« Lors de la rencontre, essentiellement, on a pu discuter de Sarah-Émilie, bien entendu, mais aussi des besoins qui sont dans différentes régions du Québec, inclusivement pour l’Outaouais, d’avoir des cliniques de désensibilisation aux allergies alimentaires ».

-Stéphane Hubert, père de Sarah-Émilie

C’est que quelques semaines avant son décès, Sarah-Émilie s’était enregistrée alors qu’elle préparait une présentation orale. Elle y décrivait les dangers des réactions allergiques sévères et le manque d’accessibilité aux cliniques de désensibilisation.

L’allergologue qui la suivait abonde dans le même sens que l’adolescente.

« C’est pas tout le monde qui peut se rendre à Montréal de façon régulière pour des rendez-vous. Très intéressant, c’est prometteur, mais c’est pas un traitement miracle, c’est pas nécessairement une cure ».

-Dr Simon Hotte, allergologue et immunologue au CISSSO

Depuis, ses parents se sont donnés pour mission de porter son message et de rendre ce service accessible à tous. Bien que la rencontre avec les élus soit un pas dans la bonne direction, son père exige maintenant des résultats.

De son côté, le cabinet du ministre de la Santé assure qu’ils vont « examiner comment des services de désensibilisation aux allergies pourraient être implantés au Québec et notamment en Outaouais ».

Jusqu’à présent près de 5 300 personnes se sont joints au combat des parents de Sarah-Émilie en signant la pétition. Son père rappelle tout de même qu’il n’est pas trop tard pour donner son support.

« Toujours signifier notre intérêt et notre support à la pétition en envoyant des messages à vos députés provinciaux et les ministres concernés, de l’Outaouais et de la Santé ».

-Stéphane Hubert, père de Sarah-Émilie