Charland subit son enquête sur la remise en liberté

Après plusieurs reports, le leader des Farfadaasm Steeve «L’Artiss» Charlandm a finalement subi son enquête sur remise en liberté jeudi.

La juge n’a rendu aucune décision concernant sa libération. Elle a pris la cause en délibéré et rendra sa décision lundi, pour savoir si M. Charland sera libéré ou non dans l’attente de son procès.

La Couronne, elle, s’objecte à la libération du leader des Farfadaas qui est accusé de méfait et d’avoir conseillé à d’autres personnes de commettre un méfait, en lien avec l’occupation des camionneurs à Ottawa.

Steeve Lartiss Charland était présent dans le box des accusés, vêtu de noir, masque sous le nez. Son avocat a demandé une ordonnance de non-publication, qui lui a été accordée par la juge, selon l’article 517 du Code criminel.

Il est impossible d’indiquer la preuve présentée par les deux parties. Une ordonnance souvent invoquée pour protéger des éléments de preuves qui risquent de revenir lors du procès.

« C’est complètement normal pour un accusé de demander une ordonnance contre la publication pour les preuves qui sont présentées à l’audience. C’était surprenant de voir l’audience de Tamara Lich et de Pat King, sans ordonnance de non-publication, parce que c’est tellement standard. On était un peu choqué ».

-Me Emilie Taman, avocate, Champ & Associates

L’homme de 48 ans demeure détenu au Centre de détention d’Ottawa-Carleton, où il se trouve depuis son arrestation le 26 février.