Autoroute 50: 4 semaines d’entraves majeures à prévoir dès le 11 avril
Karol-Ann Scott | 29 mars 2023
Attendez-vous à devoir vous armer de patience si vous emprunter l’autoroute 50. Après une pause durant la période hivernale, les travaux d’élargissement reprendront lundi. Des fermetures prolongées sont à prévoir dès la semaine suivante.
C’est le sprint final sur sur le tronçon entre Gatineau et l’Ange-Gardien, qui reprend le 3 avril, et qui devrait être finalisé cet automne. Sachez que des entraves majeures à la circulation sont à prévoir à compter du 11 avril prochain.
Il y aura notamment des fermetures de nuit et des détours via, notamment, la route 148 pour permettre aux travailleurs de parachever les deux voies supplémentaires. Des panneaux seront aussi installés pour informer les automobilistes.
La limite de vitesse sera éventuellement réduite à 70 km/h et il y aura une présence policière plus accrue pour s’assurer du respect de la signalisation.
Tout indique, selon le ministère, que les coûts et les échéanciers sont respectés pour le moment et qu’il sera possible de circuler sur ce tronçon élargit à 4 voies d’ici le mois d’octobre.
Pour l’instant, on suit notre échéancier, ça va très bien. On est content de l’avancée des travaux. Je pense qu’on a bien collaboré pour que ça avance vers le sens souhaité et on va vraiment vers l’objectif visé de l’ouverture à l’automne 2023.
-François Asselin, directeur régional du ministère des Transports du Québec
De plus, la glissière de sécurité sera bientôt retirée pour laisser place à des murets de béton temporaires. Dès le 11 avril, pour une durée de 4 semaines, il y aura des travaux de démantèlement de la glissière du lundi au jeudi entre 22h et 5h. Des glissières de béton de chantier seront donc installées au centre des voies dans des endroits stratégiques durant les travaux.
Depuis l’installation en juillet 2020 jusqu’à décembre 2022, les coûts d’entretien de la glissière se sont élevés à 411 000$, et plus de 80 véhicules ont pu éviter des collisions frontales.
Considérant que la glissière a pu sauver des vies, le ministère estime que ce sont des coûts qui sont justifiés.
-Rosalie Faubert, porte-parole du MTQ en Outaouais
Une fois démantelée, la glissière pourrait éventuellement servir ailleurs sur le réseau routier. Le MTQ va récupérer le plus de matériaux possibles, et dressera un bilan final et une analyse complète pour définir les balises d’utilisation future.