Autobus Campeau: une grève qui perdure à l’approche de la rentrée

Francis Rochon | 21 août 2023

Les chauffeurs des Autobus Campeau sont toujours en grève, à quelques jours de la rentrée. Une situation qui pourrait donner des mots de tête à plusieurs parents si elle perdure. C’est 7500 d’élèves qui se retrouveraient toujours sans transport scolaire.

On parle plus précisément de 5700 élèves concernés pour le Centre des Draveurs et 1800 pour les Portages-de-l’Outaouais. À moins que la situation change, les parents devront assurer le transport de leurs enfants.

Pour les élèves du secondaire, le Centre des Draveurs mentionne qu’il payera les passes d’autobus de ville aux élèves qui désirent emprunter ce service. Du côté du Centre des Portages-de-l’Outaouais, il y a certains circuits qui tombent sous le service d’Autobus Campeau pour le trajet vers l’école le matin, mais pas pour le retour à la maison le soir. Il va donc falloir trouver un terrain d’entente avec les parents pour cette situation.

Les deux centres de services sont présentement dans l’organisation d’un plan B au cas où la grève continue après la rentrée.

On va encourager la marche pour les élèves pour qu’il y ait plus d’élèves marcheurs. Encourager les parents aussi à débarquer les élèves à différents points qui sont pas nécessairement à l’école parce qu’on veut aussi éviter la circulation.

-Guy Bélair, directeur général adjoint du Centre de services scolaire des Draveurs

Les discussions entre le syndicat des travailleurs et Autobus Campeau sont présentement un peu plus actives comparativement aux derniers mois. Rappelons que la dernière offre de l’employeur remonte au 20 juillet dernier avec une hypothèse de règlement refusée à plus de 70% par les travailleurs.

Ce que les chauffeurs demandent c’est un rattrapage salarial juste pour leur permettre d’aller chercher environ 26$ de l’heure, ce qui va se traduire en un salaire annuel aux alentours de 26 000$ par année.

-Marc-André Gauthier, directeur des communications du syndicat Teamsters Canada

Les centres de services ont l’intention d’offrir une compensation aux parents si le service n’est pas rendu, mais toutes les parties espèrent en arriver à une entente avant la rentrée.