Agression sexuelle: l’ex-chef adjoint de la police d’Ottawa accusé

L’ancien chef adjoint de la police d’Ottawa, Uday Jaswal, a été arrêté mardi par l’unité des enquêtes spéciales. Un chef d’agression sexuelle vient d’être déposé contre lui. L’infraction alléguée envers une femme remonterait à 2011.

Uday Jaswal aurait donc agressé sexuellement une femme en 2011, alors qu’il était inspecteur à la police d’Ottawa. L’unité des enquêtes spéciales indique avoir été mis au fait de l’incident en mars 2023 et avoir alors ouvert une enquête, qui a mené à son arrestation et au dépôt d’un chef d’accusation.

M. Jaswal a été libéré sous promesse de comparaître et sous plusieurs conditions, dont de ne pas communiquer avec la présumé victime et de ne pas s’approcher à moins de 100 mètres d’elle. De plus, il ne peut pas posséder d’arme, de munitions et toute substance explosive.

Mis à part ces informations, l’unité des enquêtes spéciales précise qu’elle ne fera aucun autre commentaire. Pour sa part, l’avocat de l’accusé annonce déjà que son client à l’intention de plaider non-coupable et d’aller en procès.

Quand les gens entendront à quel point ça fait longtemps en 2011, les circonstances, les parties impliquées, l’emplacement, je pense qu’ils auront les mêmes questions que j’ai eu lorsque j’ai entendu ces allégations en mars 2023.

-Me Ari Goldkind, avocat de l’accusé

Rappelons que Uday Jaswal a démissionné de la police d’Ottawa en 2022 dans la controverse. Il avait été suspendu avec solde en 2020 en raison d’allégations d’harcèlement sexuel. Il avait finalement démissionné en février 2022.

Dans une réaction écrite, le Service de police d’Ottawa se dit conscient de l’incidence que peut avoir cette affaire sur la collectivité et sur ses membres. Il incite toute personne ayant besoin de soutien à faire appel aux ressources disponibles.

La police d’Ottawa a refusé la demande d’entrevue de TVA Gatineau-Ottawa. Selon un expert, l’affaire peut affecter l’image de la police auprès du public.

Ça l’a un impact pour l’image. C’est rien de plaisant. Si c’était connu puis ça n’a pas été dévoilé, il y a d’autres personnes qui peuvent suivre.

-Mario Berniqué, capitaine retraité à la Sûreté du Québec

L’accusé doit comparaître en cour le 18 juillet prochain.