Les « Farfadaas » expulsés pour 10 jours
TVA Gatineau | 17 février 2022
La juge a accordé une injonction provisoire qui les force à quitter, le jugement est finalement tombé. Les Farfadaas ont maintenant 24h pour quitter leur quartier général, érigé sur le site Zibi, dans le secteur Hull. Sans quoi la police pourra les expulser, eux, et leurs effets personnels.
Injonction provisoire de 10 jours accordée par la juge, ce qui signifie que les Farfadaas ont jusqu’à 16h vendredi pour plier bagage. Cette décision les empêche d’occuper tous les terrains appartenant à l’entreprise Windmill, jusqu’au 28 février.
Le porte-parole du groupe, Steeve L’Artiss Charland, a fait ses représentations devant la Cour en déplorant la provenance des preuves retenues. Selon lui, elles sont irrecevables puisqu’elles proviennent des médias qui misent sur le sensationnalisme plutôt que le journalisme.
Il doute qu’il y ait des victimes directes dans cette affaire et a même réclamé un second délai de 24h pour faire entendre ses propres témoins, qui l’appuient dans ses démarches, ce qui a été refusé.
M. Charland a aussi nié en bloc les actes répréhensibles qui sont reprochés à son groupe et a blâmé le Service de police de Gatineau d’avoir lui-même créé un climat chaotique et des malaises dans la population.
Steeve l’Artisss Charland a promis que son groupe allait quitter de façon pacifique dans un délai raisonnable.
De son côté, le Service de police de Gatineau dit avoir l’effectif nécessaire pour intervenir en cas de besoin.
« On a la capacité de gérer les événements et définitivement, on a les policiers de la Sûreté du Québec à notre disposition pour venir en support si jamais il y avait des débordements. Présentement, les effectifs sont suffisants, c’est qu’on n’est pas capables d’anticiper l’ensemble des événements qui pourraient survenir. Les coûts sont rattachés au budget du Service de police, donc tout le temps supplémentaire est assumé par nous, présentement. »
-Luc Beaudoin, directeur du Service de police de la Ville de Gatineau