D’autres campements de manifestants en périphérie
TVA Gatineau | 9 février 2022
13e jour d'occupation du centre-ville d'Ottawa par les camionneurs. Une journée plutôt silencieuse alors que l'injonction, les empêchant d'utiliser leur klaxon, semble respectée jusqu'à présent. Des résidents en périphérie du centre-ville d'Ottawa s'inquiètent tout de même de voir des camions s'installer dans leur quartier.
C’est ce qui a été partagé mercredi lors de la séance du conseil municipal d’Ottawa. La stratégie de la police pour empêcher plus de camions d’entrer au centre-ville semble être de les diriger vers d’autres endroits où s’installer.
L’un est situé à l’intersection de l’avenue Bronson et du chemin Heron, sur un terrain appartenant au gouvernement fédéral. Les manifestants s’installent tranquillement à cet endroit, ce qui ne plaît pas aux résidents du coin.
« C’est très décevant de voir ça. Je l’ai appris hier soir grâce à un drone avant d’aller me coucher et voilà que ce matin, on me dit que c’est la police qui a permis. On ne peut progresser si on permet l’établissement de nouveaux campements dans les quartiers ».
-Riley Brockington, conseiller municipal, quartier 16 Rivière
« On ne les veut pas dans la rue et on ne les veut pas dans les campements non plus parce que c’est comme si on les aidait ».
-Theresa Kavanagh, conseillère municipale, quartier 7 Baie
La police lance un autre avertissement aux manifestants
Les policiers ont, pour la première fois depuis le début du conflit, menacé d’arrêter tout manifestant bloquant les rues.
Par communiqué, la police indique « Vous devez cesser immédiatement toute activité illégale ou être, sinon, passible de répondre à des accusations ».
Le montant maximal des amendes est atteint, 1 000 dollars.
Est-ce que ce sera suffisant pour les pousser à quitter? La police a fait faux bon au point de presse et a refusé nos demandes d’entrevue.
« Je n’ai pas une bonne réponse parce que je ne suis pas encore capable de lire l’avenir. Comme je peux dire en anglais, le plus tôt sera le mieux ».
-Jim Watson, maire d’Ottawa
La police d’Ottawa attend toujours la réponse à savoir si elle obtiendra les 1 800 agents supplémentaires demandés.