Campement à Zibi : La mairesse se défend de faire pression
TVA Gatineau | 9 février 2022
Est-ce la patience de la Ville de Gatineau envers les manifestants, qui ont érigé domicile sur le site Zibi, a atteint ses limites? Selon l'un des organisateurs du groupe, Les Farfadaas, le conseil municipal ferait pression pour les évincer.
Steeve l’Artiss Charland, l’influenceur connu pour ses positions contre les mesures sanitaires, dit avoir un contrat en bonne et due forme de location et qu’il paie un montant forfaitaire par jour.
Il nous a été impossible de valider cette information pour l’instant.
Sur sa page Facebook, il a publié un message comme quoi la Ville fait pression pour qu’ils quittent.
La mairesse dément ses accusations.
De son côté, France Bélisle assure que manifester est un droit, mais ne cache pas que les citoyens du secteur commencent à sentir les impacts.
Elle souhaite assurer une meilleure quiétude aux habitants du secteur.
« Clairement, il n’y a aucune pression politique du conseil municipal, ni de ma part, ni des membres du conseil pour que la police ou peu importe les forces de l’ordre agissent ou interviennent ».
-France Bélisle, mairesse de Gatineau la police
Le pouvoir d’intervention est tout de même limité pour les forces de l’ordre, puis que les manifestants ont érigé leur campement sur un terrain privé.
Certains craignent qu’il y ait des risques pour la sécurité en raison de la présence de bidons d’essence en grande quantité.
Le Service de police de Gatineau est allé faire des vérifications avec le service des incendies de la Ville de Gatineau.
« On s’est rendus sur place avec le service de Santé et sécurité incendie concernant ces enjeux. Des vérifications ont été faites, des avis ont été donnés et nous, on effectue des suivis toujours en collaboration avec le Service de Santé, sécurité incendie, on suit la situation de près ».
-Andrée East, porte-parole du Service de police de Gatineau
Le SPVG assure avoir une bonne collaboration avec les occupants.