« Les Farfadaas » au cœur d’altercations

TVA Gatineau | 2 février 2022

Alors que les autorités restent sur le qui-vive, le ton monte entre certains militants et des citoyens, depuis quelques jours des vidéos circulent sur les médias sociaux.

Ceux qui se font appeler « Les Farfadaas » semblent prendre de plus en plus de place dans la région.

Un Gatinois, pro-choix, qui préfère garder l’anonymat, a accepté de se confier à TVA Gatineau-Ottawa pour expliquer ce qu’il dit avoir vécu.

L’homme prétend s’être rendu, de bonne foi, au quartier général improvisé du groupe de militants, près du site Zibi, à l’angle des rues Laurier et Laval pour leur demander de rester pacifiques, pour éviter de nuire à la manifestation.

Ça serait à ce moment que la situation aurait dégénéré en bousculade et qu’un des membres lui aurait volé son téléphone cellulaire.

Les images ne montrent pas ce qui s’est passé avant, mais c’est ça serait à lui que les policiers auraient dit de quitter les lieux, sans quoi il recevrait un constat d’infraction pour avoir troublé la paix.

« En regardant le vidéo, on voit très bien qu’on se fait voler le téléphone par un « Farfadaa ». Dans la vidéo on voit que je me fais agresser par un « Farfadaa », que je me fais pousser par un « Farfadaa ». Une quinzaine de policiers ont été témoins et il n’y a pas rien qui a été fait de la part du service de police. Ils sont venus, ils ont séparé la tension qu’il y avait ».

Le Service de police de Gatineau a tenu à mettre certaines choses au clair.

Il précise qu’aucun incident significatif n’a été rapporté depuis l’arrivée des Farfadaas, mise à part cette altercation survenue mardi avant-midi.

Pour le moment, il n’y a pas d’arrestation ni d’accusation en lien avec cette manifestation de ce côté-ci de la rivière, mais la police garde l’œil ouvert.

« Il y a eu un échange entre deux groupes d’allégeances différences, d’opinions différentes. Aucune provocation, aucune forme de violence ne va être tolérée de notre part. Encore une fois, on demande aux gens de ne pas confronter, sans nécessiter, les gens qui manifestent ».

-Renée-Anne St-Amant, porte-parole du Service de police de Gatineau

De son côté, le leader des Farfadaas, Steeve «L’Artiss» Charland, répète sur les réseaux sociaux que lui et ses membres sont là pour rester, tant et aussi longtemps que les mesures sanitaires ne seront pas levées.