Loi 2 | Une cellule de crise au CISSS de l’Outaouais

En réponse aux départs de médecins et à la montée du mécontentement provoqués par la loi 2, le CISSS de l’Outaouais a mis sur pied une cellule de crise.

L’objectif : soutenir le personnel médical et maintenir la stabilité du réseau régional de santé dans cette période jugée « turbulente ».

Dans un message interne adressé aux médecins, dont TVA Gatineau-Ottawa a obtenu copie, la direction médicale du CISSSO précise que cette cellule ne vise pas à « expliquer ou défendre la loi 2 », mais plutôt à préserver la santé psychologique et la cohésion des équipes.

Des mesures concrètes sont déjà prévues, notamment la création d’une ligne d’écoute confidentielle et la mise en place d’une équipe de pairs aidants.

La direction souhaite également multiplier les rencontres avec les médecins afin d’améliorer la communication et d’identifier les besoins urgents sur le terrain.

« C’est un succès franc du fait que ça a été accueilli par tout le monde à bras ouverts. On ne sait pas trop ce qui nous attend dans les prochaines semaines, mais au moins, ici, on a fait notre possible pour appuyer nos collègues pendant les moments difficiles », a déclaré le Dr Peter Bonneville, président du Conseil des médecins, dentistes, pharmaciens et sages-femmes du CISSS de l’Outaouais.

Un sondage anonyme a aussi été transmis aux médecins pour mesurer l’impact réel de la loi 2 et savoir si certains envisagent de quitter la région ou la province.

L’hôpital de Maniwaki sous surveillance en raison d’une éclosion

Par ailleurs, le CISSS de l’Outaouais a confirmé une éclosion de COVID-19 à l’hôpital de Maniwaki.

Le port du masque y est désormais obligatoire dès l’entrée, et les visites sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, sauf pour les soins palliatifs.

Des mesures de prévention et de contrôle des infections ont été déployées pour limiter la propagation du virus.

Avec les informations de Louis-Charles Poulin