Santé | Dialogue difficile entre Legault et l’Outaouais
TVA Gatineau | 26 septembre 2025
Au lendemain de l’inauguration de la Maison des aînés de Masson-Angers, le premier ministre François Legault a rapidement été rattrapé par d’autres enjeux de santé en Outaouais.
Plusieurs organismes et syndicats estiment qu’il évite les véritables problèmes qui affectent la région, notamment le dossier des primes promises aux infirmières.
Depuis plusieurs mois, les négociations piétinent entre le gouvernement et le Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais.
Pour François Legault, la situation a assez duré : « C’est totalement inacceptable qu’on n’ait toujours pas une entente avec les infirmières de l’Outaouais. »
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) rappelle pour sa part que l’argent seul ne suffira pas.
Est-ce que c’est la solution miracle ? Je ne crois pas. Non seulement il faut avoir de l’argent sur la table, mais il faut aussi améliorer les conditions de travail. Ce que je retiens de monsieur Legault, c’est que s’il n’y a pas assez d’argent, il est prêt à en mettre d’autres. Ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Karine D’Auteuil, Présidente, Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais
Du côté de la Coalition SOS Outaouais, on reproche au premier ministre de rejeter la faute sur les syndicats locaux, plutôt que de reconnaître le sous-financement chronique de la région.
Dans la loi qu’il a lui-même déposée, la loi 15, c’est écrit noir sur blanc que les fonds doivent être répartis équitablement. C’est quoi l’engagement du premier ministre d’enrayer le sous-financement et de répartir équitablement les ressources humaines et financières ?
Jean Pigeon, Porte-parole, SOS Outaouais
Ces critiques surviennent alors que la CAQ tient son congrès national ce week-end à Gatineau. Deux manifestations sont déjà prévues, et les opposants au gouvernement entendent bien faire entendre leur voix.
Avec les infomrations de Kémilia Laliberté