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Élections Municipales 2025 | La campagne électorale s’amorce entre sécurité routière et débat sur le colistier
TVA Gatineau | 15 septembre 2025
Même si elle ne sera officiellement lancée que vendredi avec l’ouverture du dépôt des candidatures, la campagne électorale municipale bat déjà son plein à Gatineau.
Les deux chefs de parti et candidats à la mairie, Maude Marquis-Bissonnette et Mario Aubé, multiplient les annonces et posent les jalons de leurs priorités.
Mario Aubé renonce au colistier
Réuni lundi avec ses partisans, le chef de l’Équipe Mario Aubé a confirmé qu’il ne se prévaudrait pas du principe de colistier, qui permet à un candidat à la mairie de briguer en parallèle un siège de conseiller dans un district.
En cas de défaite, cette stratégie lui aurait permis de siéger quand même au conseil municipal.
« Pourquoi? Parce que nous avons une équipe solide, une équipe complète de candidats dont je suis très fier. Nous sommes all-in pour gagner cette élection », a-t-il déclaré.
M. Aubé explique avoir pris cette décision en cohérence avec ses convictions.
« Depuis que j’ai été élu, je me suis opposé à chaque occasion à ce statut de colistier. »
Action Gatineau met la sécurité routière de l’avant
Du côté d’Action Gatineau, la cheffe Maude Marquis-Bissonnette a choisi de concentrer ses efforts sur la sécurité routière, une préoccupation régulièrement soulevée lors du porte-à-porte.
Son parti souhaite installer davantage de radars photo aux abords des écoles.
« C’est une mesure de sensibilisation et d’intervention importante. Mais c’est aussi intéressant parce que ça crée des revenus. L’argent qui est ramassé par les constats va dans le Fonds de la sécurité routière, qui permet ensuite de financer des mesures de modération de la circulation », a-t-elle expliqué.
Deux visions opposées
La proposition d’Action Gatineau ne fait toutefois pas l’unanimité. Mario Aubé y voit une pression fiscale supplémentaire pour les contribuables.
« Dans le fond, c’est de piger encore de plus en plus dans la poche des citoyens, alors qu’on entend sur le terrain qu’ils sont déjà assez taxés », a-t-il rétorqué.
Les deux candidats s’accordent cependant sur une chose : la campagne électorale est bel et bien lancée, et ce ne sont que les premières annonces d’une longue série.
Les Gatinois auront jusqu’au 2 novembre, jour du scrutin, pour se forger une opinion.
D’ici là, les promesses continueront de s’accumuler et les pancartes électorales devraient bientôt envahir le paysage urbain.
Avec les informations de Louis-Charles Poulin