Bonhommes de neige et décorations de Noël endommagés: les malfaiteurs captés sur le vif par des caméras de surveillance

Karol-Ann Scott | 19 décembre 2022

La magie du temps des Fêtes n’a pas la même signification pour tout le monde. Des familles gatinoises ont eu le regret de constater que leur bonhomme de neige et leurs décorations de Noël avaient été endommagés.

Les malfaiteurs ont cependant été pris en flagrant délit par des caméras de surveillance la fin de semaine dernière. Dans cette vidéo captée dimanche dernier dans le secteur Templeton, à Gatineau, on peut apercevoir les vandales sortir d’un véhicule pour détruire le bonhomme de neige pour ensuite se sauver.

La famille victime de ce vandalisme dénonce un geste totalement gratuit, qui va certainement faire de la peine à leur enfants. Ceux-ci ont mis du cœur pour faire leur bonhomme de neige avec cette première bordée de la saison.

D’ailleurs, ce n’est pas le seul incident qui a été rapporté. Une autre famille, qui demeure dans le quartier des Fleurs, semble avoir été ciblée par les mêmes malfaiteurs. Leur structure gonflable de Noël a aussi été vandalisée par des jeunes, qui visiblement, voulaient jouer les trouble-fêtes.

« Quand qu’on a aperçu la vidéo sur Facebook, je lui (le conjoint) ai montré puis il a dit c’est exactement eux que j’ai vu. C’est vraiment des gestes qui fait blesser les petits enfants au réveil, le matin ».

-Sarah Brunet, résidente victime des vandales

Le Service de police de la Ville de Gatineau a rappelé qu’il s’agit de méfaits publics et qu’il peut effectivement y avoir de graves conséquences. Aucune plainte officielle a été déposée pour l’instant.

« On a l’impression c’est des gens qui trouvent ça drôle de poser des gestes comme ça, sauf que c’est des gestes criminels et effectivement on peut être accusé de méfaits ou de vol, tout dépendamment de la situation ».

-Josée Bouchard, porte-parole du SPVG

Bref, si vous avez été victime de gestes comme ceux-ci, la police vous encourage à porter plainte pour ouvrir une enquête et, qui sait, mettre la main au collet de ces « grinchs » de Noël.