Retour au bureau | Gatineau n’a pas l’intention d’emboîter le pas

Après le gouvernement ontarien, la Ville d’Ottawa exigera à son tour un retour au bureau cinq jours par semaine pour ses employés municipaux dès janvier.

Reste à voir si d’autres organisations suivront le mouvement, comme le gouvernement fédéral, qui fait toujours l’objet de pressions à ce sujet.

À Gatineau, toutefois, les fonctionnaires municipaux peuvent pousser un soupir de soulagement. Ni la mairesse Maude Marquis-Bissonnette, ni le président du comité exécutif Steve Moran, ni même l’aspirant à la mairie Mario Aubé n’ont l’intention d’imposer un retour en présentiel à temps plein.

Pour les élus, la priorité demeure la qualité des services aux citoyens.

Nous ne ressentons pas le besoin de faire un changement immédiatement. On est déjà à 70 % en présentiel, et dans les services directs comme la police ou les travaux publics, la présence au bureau est évidemment assurée.

Steve Moran, Président du Comité exécutif

Même son de cloche du côté de Maude Marquis-Bissonnette, qui insiste sur la flexibilité du modèle actuel.

Tant qu’on réussit à offrir des services de qualité aux citoyens, on va continuer dans ce sens-là. L’important, c’est que ça fonctionne, peu importe que l’employé soit à la maison ou au bureau.

Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de la Ville de Gatineau

À l’heure actuelle, environ 30 % des employés municipaux de Gatineau travaillent en formule hybride ou à distance.

Pendant ce temps, de l’autre côté de la rivière, le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a félicité la Ville d’Ottawa pour sa décision et presse maintenant le gouvernement fédéral d’emboîter le pas.

Avec les informations de Louis-Charles Poulin