Éducation | Cinq centres de services scolaire, une seule vision

Les quatre centres de services scolaires francophones et la commission scolaire anglophone s’unissent pour affronter la pénurie de main-d’œuvre et les compressions budgétaires.

La rentrée s’amorce dans un esprit de collaboration, alors que directions et gestionnaires échangent sur leurs façons de faire, leurs solutions et leurs bonnes pratiques.

Mais les défis demeurent nombreux. Les infrastructures peinent à accueillir un nombre croissant d’élèves, et le recrutement reste un enjeu majeur.

Faute de personnel, certains centres ont dû embaucher des employés non légalement qualifiés. Au CSSPO, un quart de ce personnel sera accompagné afin d’obtenir les certifications nécessaires.

Dans l’ensemble, 99,5 % des postes ont tout de même été pourvus grâce à un blitz d’embauches, un signe jugé encourageant à l’approche de la rentrée.

Pendant ce temps, au Cégep de l’Outaouais, le syndicat dénonce des compressions de 151 millions dans le réseau collégial. Une pétition vient d’être lancée pour dénoncer des coupes qui toucheraient directement les services aux étudiants.

Orientation, soutien psychosocial et entretien des infrastructures risquent d’être réduits, alors qu’un poste sur trois en personnel non enseignant pourrait disparaître.

Devant le silence du gouvernement, le syndicat appelle la population à se mobiliser, rappelant que l’éducation forme non seulement la relève, mais aussi les citoyens de demain.

Chose certaine, la rentrée scolaire en Outaouais s’annonce marquée par l’adaptation et par l’application de nouvelles règles, dont l’interdiction formelle du téléphone cellulaire en classe.

Avec les informations d’Émily Normand