Les transporteurs tirent la sonnette d’alarme

La Fédération des transporteurs scolaires du Québec affirme que la réduction de l’aide financière pour l’opération des autobus électriques place plusieurs entreprises dans une situation précaire.

Le gouvernement avait imposé en 2021 l’achat de véhicules électriques aux transporteurs scolaires, une obligation levée seulement en juillet dernier.

Or, selon la Fédération, l’exploitation de ces véhicules coûte environ 14 000 dollars de plus par année qu’un autobus à essence.

Avec une aide réduite à 5 000 dollars par véhicule, les transporteurs estiment devoir absorber un déficit annuel de près de 9 000 dollars par autobus électrique.

La situation serait d’autant plus difficile que la levée de l’obligation d’achat électrique a ralenti la production d’autobus thermiques, entraînant une hausse importante de leurs coûts.

En réaction, le cabinet du ministre de l’Éducation rappelle avoir porté la subvention à l’achat d’un autobus électrique à 240 000 dollars, en plus de maintenir une aide annuelle de 5 000 dollars par véhicule.

Le gouvernement insiste sur son objectif de préserver un service de transport scolaire sécuritaire pour les élèves.

Avec les informations de Louis-Charles Poulin