Fonctionnaires fédéraux: retour au bureau 2 à 3 jours par semaine dès le 16 janvier

Nouvelle qui a l’effet d’une bombe pour les fonctionnaires fédéraux, à quelques jours du temps des Fêtes. Le Conseil du Trésor a tranché et adoptera un modèle de travail hybride progressif, dès le début de l’année 2023.

Les employés fédéraux devront retourner au bureau au moins deux ou trois jours par semaine. Le télétravail sera donc limité.

Le Conseil du Trésor a mis l’emphase sur la nécessité d’uniformiser la façon dont le travail hybride est appliqué au sein de la fonction publique fédérale. Les fonctionnaires devront donc retourner travailler en présentiel de 40 à 60% du temps, selon l’horaire normal.

Ce modèle hybride commun s’appliquera à l’ensemble de l’administration publique centrale et sera fortement recommandé aux organismes distincts. Cette mesure sera mise en œuvre de façon progressive à compter du 16 janvier et sera complétée d’ici le 31 mars 2023 pour permettre une transition en douceur.

« Maintenant on développe un modèle hybride pour s’assurer de bien servir les Canadiens et on adapte, à travers le pays, à travers le gouvernement, pour s’assurer qu’il ait une cohésion, qu’il y ait l’équité ».

-Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor du Canada

Cette nouvelle est toutefois loin de faire l’unanimité. L’Alliance de la fonction publique (AFPC) s’y oppose et accuse même le Conseil du Trésor d’avoir voulu camoufler l’information, en niant les longues rumeurs à ce sujet, qui sont finalement fondées. D’ailleurs, l’AFPC n’écarte pas la possibilité d’entamer des moyens de pression.

« Je dois vous avouer que ça laisse un goût très amer. On est déçu, puis je dirais même qu’on est en colère parce que, encore tout récemment, madame Fortier nous promettait de nous consulter dans un éventuel retour au travail, ce qui n’a pas été fait du tout ».

-Yvon Barrière | vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec

Le gouvernement fédéral soutient qu’il est impossible de retourner au modèle traditionnel, sans pour autant maintenir le télétravail.