Garderie Unik | Pressions dénoncées après la syndicalisation d’éducatrices
TVA Gatineau | 19 août 2025
À Gatineau, des éducatrices de la garderie Unik affirment subir de l’intimidation et des pressions depuis qu’elles ont entrepris des démarches pour se syndiquer.
Selon la CSN, un climat de méfiance se serait installé depuis le dépôt de la requête en accréditation, le 2 juillet dernier. L’employeur tenterait d’identifier les initiatrices de la démarche, ce qui aurait entraîné une série de représailles.
Certaines éducatrices auraient vu leurs heures de travail réduites, d’autres auraient écopé de mesures disciplinaires jugées injustifiées. La direction aurait même installé des caméras de surveillance.
Le syndicat dénonce une situation assimilée à du harcèlement.
Les travailleurs subissent du harcèlement présentement, ça se traduit par des sanctions disciplinaires, des refus de vacances et même des congédiements liés à une réduction du temps de travail.
Mickael Lavoie, Vice-président, CSN
L’organisation rappelle que personne ne devrait subir d’intimidation pour avoir exercé son droit fondamental à se syndiquer.
Elle appelle la direction à cesser les pressions et à privilégier le dialogue dans l’intérêt du personnel, des familles et des enfants.
Une audience sur l’accréditation syndicale est prévue à la fin du mois de septembre. La CSN assure qu’elle continuera d’appuyer les éducatrices d’ici là.
De son côté, la propriétaire de la garderie Unik nie les allégations. Elle affirme respecter les règlements en vigueur et soutient que la priorité demeure le bien-être des enfants.
Avec les informations de Marika Gauthier