Les sportifs s’adaptent à la chaleur
TVA Gatineau | 29 juillet 2025
La chaleur accablante des dernières semaines n’a pas freiné l’enthousiasme des amateurs de sport de l’Outaouais. Si les températures extrêmes forcent des ajustements, nombreux sont ceux qui tiennent à maintenir leurs activités physiques… mais avec prudence.
Golf, soccer, entraînement en plein air : les sportifs rencontrés sur le terrain redoublent d’ingéniosité pour continuer à bouger malgré les conditions difficiles.
« Je me suis dit que je jouerais au golf le matin pour profiter du beau temps, sans que ce soit trop chaud », confie un amateur.
Un autre ajoute : « En après-midi, c’est trop difficile. Un 18 trous, non merci… je fais plutôt un 9. »
Au club de golf Tecumseh, on observe une légère baisse de fréquentation, notamment autour de l’heure du midi.
Il y a peut-être une diminution d’environ 10 %. Les golfeurs qui venaient à midi délaissent un peu ces plages horaires. Ils viennent plus tôt, pour éviter la chaleur maximale.
Hugues Fournier, Directeur général du Club de golf Tecumseh
Du côté de Soccer Outaouais, la chaleur extrême a un impact concret sur la tenue des matchs. L’organisation affirme avoir déjà reporté une quarantaine de rencontres depuis le début de l’été.
À partir de 40 degrés avec l’humidex, il n’y a pas de match. À 38 ou 39, ça peut encore se jouer.
Richard Gravel, Directeur général de Soccer Outaouais
Le problème est accentué par les surfaces synthétiques, qui retiennent davantage la chaleur.
« Ces terrains peuvent atteindre dix degrés de plus qu’une surface naturelle », rappelle M.Gravel.
Pour pallier cette réalité, des pauses d’hydratation ont été instaurées pendant les matchs. L’arbitre peut ordonner deux pauses d’eau par mi-temps, selon la température et le nombre de joueurs.
Face à ces conditions climatiques éprouvantes, le CISSS de l’Outaouais invite la population à redoubler de prudence. Il recommande de bien s’hydrater, d’éviter les efforts physiques prolongés et de privilégier les moments de la journée où la température est plus clémente.
Les habitudes changent, mais la passion du sport demeure. Reste à chacun de s’adapter sans se mettre en danger.
Avec les informations de Vincent Poirier