Retour sur la bataille : la direction réagit et se veut rassurante

Valérie Carrier, directrice de la polyvalente Nicolas-Gatineau, se dit déçue de devoir faire face à une situation de violence et de tensions au sein de son établissement, une première en trois ans.

Elle assure toutefois que l’école prend la situation très au sérieux.

Un plan de lutte est en place pour inciter les jeunes à dénoncer ces comportements et renforcer la confiance envers les autorités scolaires.

Ce n’est pas parce que ça se passe au bord de la rue qu’on s’en occupe pas

Valérie Carrier, directrice de la polyvalente Nicolas-Gatineau

Malgré les remarques d’élèves minimisant les incidents — « Je suis habitué, c’est Nicolas-Gatineau » — la directrice se veut rassurante. Elle insiste sur les mesures de sécurité : plus de 90 caméras, trois agents de sécurité à temps plein, ainsi que trois policiers éducateurs.

Des échos pointant le racisme comme cause des tensions récentes ont été entendus. Valérie Carrier ne les exclut pas, mais indique qu’une analyse plus approfondie est en cours.

Pour apaiser la situation, l’école remplace cette année la traditionnelle semaine multiculturelle par une semaine dédiée à l’interculturalisme, favorisant la coexistence entre élèves de différentes origines.