Maltraitance en psychiatrie: pas assez de sensibilisation pour les employés, selon Droit-Accès Outaouais

L’organisme en défense des droits, Droit-Accès de l’Outaouais, dénonce un enjeu de qualité de service en santé mentale dans la région. 

Un couple a eu la peur de leur vie dans la nuit du 14 juin. Le fils de Danièle, nom fictif, vivait une crise suicidaire. La Sûreté du Québec est intervenue. Leur fils a ensuite été conduit à l’hôpital, où il a été hospitalisé. Mais pour la famille, le calvaire n’est pas terminé.

Le fils de Danièle lui aurait raconté que son hospitalisation de 16 jours comportait peu de soins et consistait à se médicamenter dans sa chambre, seul. Des cas comme son fils sont fréquents.

L’an dernier, l’organisme est intervenu à 600 reprises en matière de la qualité des services. Cette année, seulement d’avril à juin, Droits-Accès Outaouais ne cumule pas moins de 115 interventions de ce genre.

C’est quand même assez inquiétant parce que c’est quelque chose qu’on reçoit assez souvent. […] Les gens doivent recevoir une sensibilisation.

-Rebecca Labelle, coordonnatrice des droits chez Droit-Accès de l’Outaouais

Droit-Accès de l’Outaouais dénonce un manque de sensibilité de la part du personnel envers les patients dans les ailes psychiatriques. Pour l’organisme, la formation fait partie de la solution.

Le CISSS de l’Outaouais a répondu par écrit à TVA Gatineau-Ottawa que le personnel dans le milieu psychiatrique est qualifié, et qu’ils participent à une formation de 6 jours pour comprendre les besoins du milieu.