Jim Watson dénonce un manque de collaboration

Koralie Boyer | 18 octobre 2022

Depuis mardi matin, le maire sortant d’Ottawa témoigne devant la commission sur l’État d’urgence.

Jim Watson dénonce un manque flagrant de collaboration avec les gouvernements provinciaux et fédéraux au moment de l’occupation.

M. Watson ne l’a pas caché, l’aide s’est fait attendre dans la capitale.

Le maire était convaincu que les manifestants allaient seulement rester 2 jours.

De ses 25 ans de services, il n’a jamais vu de manifestations qui s’éternisaient.

Pour lui, le point de non-retour est survenu quand les manifestants ont fait du grabuge sur la statue de Terry Fox et la tombe du soldat inconnu.

À ce moment, il a indiqué à Justin Trudeau que les manifestants ont fait leur temps et qu’ils devaient partir.

M. Watson les comparaient même aux Républicains du Sud. 

Selon lui, le Service de police ne pouvait pas gérer le situation. Il devait avoir de l’aide des autres services de police.

La première fois que Watson a demandé plus de ressources, c’était lors de son appel avec le premier ministre Trudeau le 31 janvier.

C’était frustrant pour lui que la province ne soit pas présente.

Il a finalement déclaré l’état d’urgence de la ville pour attirer l’attention.

Il voulait que le premier ministre Doug Ford assiste à une rencontre mais le premier ministre ontarien lui aurait indiqué que c’était une perte de temps.

Selon Jim Watson, le gouvernement de l’Ontario pensait qu’il y avait 1500 officiers de la police provinciale sur le terrain, mais en réalité seulement 60 étaient sur place.