Quand pénuries de logements et de personnel s’entremêlent
TVA Gatineau | 7 octobre 2022
Les problèmes s’entremêlent dans la région. La crise du logement complique le recrutement de futurs employés en santé. Si bien, que le CISSS de l’Outaouais a lancé un appel au public.
Des étudiants internationaux en soins infirmiers viennent tout juste d’arriver dans la région pour prêter main-forte au CISSSO, mais certains d’entre eux n’ont toujours pas de logement.
Tous suivront une formation de 9 mois, pour ensuite travailler dans notre système de santé.
Le CISSSO dit toujours être à la recherche de cinq appartements pour ces futurs employés et leurs familles.
Il s’agit d’un projet important, qui été mis en place pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.
« Les difficultés avec le logement, c’est aussi un problème qui est beaucoup plus que dans la région de l’Outaouais. À date, on n’a pas de signaux que ça décourage les gens de venir, mais c’est certain que c’est une source de stress. À l’avenir, on veut considérer ça comme un facteur de succès pour le projet, éviter peut-être le risque que quelqu’un dise qu’il ne veut pas venir en raison du manque de logement ».
-Leslie-Anne Barber, directrice adjointe, Gestion intégrée de la main-d’œuvre
Ce n’est pas seulement le milieu de la santé qui est touché, d’autres entreprises font face au même problème?
Selon la Chambre de commerce de Gatineau, la pénurie de logements a un lien direct avec le manque de personnel et pas seulement dans le domaine de la santé.
Elle continue de marteler que le problème est grand, lorsqu’on parle d’habitation, notamment quant à l’abordabilité et à l’offre.
Le taux d’inoccupation dans le logement locatif est de moins de 1%.
« Les gens ne viendront pas à Gatineau s’établir si on est pour habiter dans la rue. La hausse des prix des propriétés, la hausse du taux d’intérêt, c’est des éléments qui contribuent nécessairement à mettre énormément de pression sur le marché locatif et ça disqualifie plein de gens, qui, normalement, auraient pu se porter propriétaires d’une maison. Ces gens-là demeurent locataires ».
-Stéphane Bisson, président, Chambre de commerce de Gatineau