Retour en classe: un plan de rattrapage scolaire de 300 millions $
Louis-Charles Poulin | 9 janvier 2024
Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a présenté un plan de rattrapage de 300 millions $ pour pallier aux jours manqués par la grève. C’est une annonce qui survient au même moment où les élèves ont justement regagné les banc d’écoles mardi matin. Son plan mise sur des mesures offertes sur une base volontaire et des modifications aux évaluations.
Il n’y a donc aucune modification au calendrier scolaire. La semaine de relâche est ainsi préservée.
Toutefois, les élèves qui sont volontaires pourront suivre des cours de rattrapage durant la relâche. Ils seront offerts par du personnel volontaire et rémunéré, tout comme les autres mesures annoncées.
On parle de tutorat volontaire, de cours d’été gratuits en 4e et 5e secondaire en plus de l’aide spécialisée pour les élèves avec besoin particulier. Le plan prévoit aussi 42 millions $ pour soutenir divers organismes communautaires.
Les examens ministériels de mai et juin seront aussi décalés de quelques jours, mais pas plus tard que le 23 juin. Le ministère revient aussi à la pondération de la pandémie pour ces examens, qui en secondaire 4 et 5 porteront uniquement sur les savoirs essentiels.
Ce plan, il vise à maximiser les chances de réussite de nos élèves en maximisant les activités de rattrapage et en maximisant le temps d’enseignement.
-Bernard Drainville, ministre de l’Éducation du Québec
Ce sera donc aux écoles, avec leur centre de services scolaire, d’élaborer leur propre plan. Le ministre veut offrir la flexibilité aux directions d’écoles.
Au cours des deux prochaines semaines, les équipes écoles auront la tâche d’évaluer les besoins des élèves, les plages horaires et les effectifs. La semaine suivante, les parents des enfants identifiés pour le rattrapage scolaire seront contactés. S’ils acceptent, leurs enfants pourront avoir droit aux mesures de rattrapage dès la fin janvier.
Je suis vraiment très satisfaite du plan. Je pense qu’il couvre tous les aspects, autant sociaux que au niveau des apprentissages pour nos élèves. Et, effectivement, il nous donne une grande flexibilité pour être capable de cibler nos élèves les plus vulnérables.
-Manon Dufour, directrice générale du Centre de services scolaire des Draveurs