Grève des enseignants: une lueur d’espoir dans les négociations

Lueur d’espoir pour les membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). La présidente du Conseil du trésor souligne dans une publication sur X que tous les éléments sont sur la table pour qu’il y ait une entente. Entretemps, sur le terrain les revendications se poursuivent.

Les membres de la FAE en Outaouais ont organisé une marche pour faire entendre leurs revendications. Selon la présidente du syndicat responsable de l’Outaouais, cette marche est symbolique parce que la majorité des membres de la fédération de la région y participent. Le point de rassemblement est au parc des vignobles.

En réponse à la publication de Mme Lebel, la FAE souligne les progrès à la table de négociations, mais, dans une publication faite sur les réseaux sociaux, on y indique qu’on jugera l’arbre à ses fruits.

C’est le même message qui est lancé par la présidente syndicale responsable de l’Outaouais. Elle se dit optimiste d’en arriver à une entente avant Noël.

Des fois, en négociation ça peut se régler en dedans de quelques heures, même si on est aux opposés. Donc, oui, on a toujours espoir que ça se règle d’ici Noël.

-Nathalie Gauthier, présidente du syndicat de l’enseignement de l’Outaouais

Du côté du Front commun, en plus de la marche qui s’est déroulée mardi matin, les différents présidents syndicaux sont retournés en après-midi devant les bureaux de Suzanne Tremblay. Leur objectif est d’ouvrir un dialogue avec la députée afin de la sensibiliser sur les enjeux qui touchent les travailleurs de la région.

Quant à Mme Tremblay, dans une réponse écrite, son attaché indique que, par respect pour les discussions qui sont en cours sur les tables de négociations, aucun commentaire ne sera émis. Un refus inacceptable, selon le Front commun.

C’est inacceptable que le caucus de la CAQ refuse de parler, de dialoguer, avec le représentant légitime. On trouve qu’il y a vraiment un manque de respect de ce côté-là de la part du caucus de la CAQ.

-Alfonso Ibarra Ramirez, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais

Le Front commun termine sa troisième séquence de grève jeudi et menace de déclencher la grève générale illimitée si aucune entente n’est convenue avant ça.