Front commun: «Ce serait un drame si on acceptait une offre de 12,7%»

Après deux semaines de grève, c’est toujours l’impasse entre les employés de l’État et le gouvernement provincial. La nouvelle offre bonifiée proposée mercredi aux syndicats du secteur public a été rapidement rejetée.

Le Front commun a tenu un point de presse jeudi matin afin de réclamer des avancées plus significatives aux tables sectorielles, malgré cette bonification importante. Le Front commun dénonce également qu’il n’y ait aucune mesure pour les disparités régionales.

Rappelons que Sonia Lebel a fait passer son offre salariale de 10,3 % à 12,7 % pour les 600 000 employés de l’État. Le Front commun estime que l’augmentation devrait plutôt être de 18,1 % sur cinq ans.

Ça continue d’être en-dessous de l’inflation. Alors, si on accepte ça, si on accepte n’importe quelle offre qui est en-dessous de l’inflation, c’est d’accepter d’abord que nos gens, nos travailleurs et travailleuses du secteur public, vont s’appauvrir au cours des prochaines années. Puis, ça, c’est non-négociable.

-Alfonso Ibarra Ramirez, président du CCSNO/CSN

Le Front commun menace de déclencher une grève générale illimitée si aucune entente est trouvée. Entre-temps, c’est la dernière journée de grève où les membres de la FAE seront seuls sur les lignes de piquetage puisque, à partir de vendredi, les membres du Front commun vont les rejoindre sur le terrain, et ce jusqu’au 14 décembre.