Des activités pour les 12 jours d’actions contre les violences faites aux femmes
Élizabeth Dubé | 29 novembre 2023
En plein cœur de ces 12 jours d’actions contre les violences faites aux femmes, les acteurs du milieu sont plus mobilisés que jamais en Outaouais. De nombreuses activités de sensibilisation et de prévention sont offertes à la population d’ici au 6 décembre.
Comme chaque année à la fin novembre, les organismes de l’Outaouais joignent leur voix pour faire la lutte à la violence conjugale. Une occasion pour eux de sensibiliser la population.
L’Outaouais n’y fait pas exception. En neuf mois, la sécurité publique de la MRC des Collines a soumis 66 accusations en matière de violence conjugale au directeur des poursuites criminelles et pénales. Du côté du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG), le nombre de dossiers en la matière a connu une croissance de 60% depuis 2019.
Dans les dernières années, on voit une augmentation, selon nos nombre d’intervention. Donc, oui, c’est plus fréquent pour les policiers d’intervenir sur des sujets comme ça.
-Luc Morissette, inspecteur du Service de police de la Ville de Gatineau
Les 12 jours d’actions se termineront par une vigie le 6 décembre prochain. À tour de rôle, la mémoire des 14 victimes de la tuerie de la polytechnique sera commémorée, suivi des 5 femmes décédées des suites d’un féminicide au Québec en 2023.
On n’oublie pas ces féminicides et on rappelle à la population que ça existe encore et c’est encore une réalité.
-Riantsoa Andriamasy, responsable des communications d’AGIR Outaouais
Face à la crise, les organismes reposent sur un réseau de partenariat pour faire la lutte a ce fléau complexe et surtout compliquer à combattre. Ce mouvement représente également une occasion pour les centres d’hébergements de rappeler les besoins criants dans la région.
La ministre avait Guilbault avait fait l’annonce de quatre nouvelles maisons d’hébergement qui avaient été promises, dont une en Outaouais. Le financement pour cette maison-là n’est toujours pas garantie encore aujourd’hui. Ça fait partie de nos demandes également.
-Claudia Fradette, directrice générale de la Maison d’Ingrid
Les victimes de violence conjugale sont tout de même fortement encourager à dénoncer et à demander de l’aide.