France Bélisle défend son bilan de mi-mandat

Il s’est déjà écoulé deux ans depuis que France Bélisle est devenue la première femme à diriger la Ville de Gatineau. Alors qu’on arrive à la mi-mandat, la mairesse a dressé un bilan mercredi. France Bélisle défend les actions prises par son administration jusqu’à présent.

Le choix du lieu de la conférence de presse, un chantier résidentiel du secteur Hull, était symbolique. La mairesse a voulu défendre son bilan en logement.

Elle parle de plus de 1200 unités présentement en chantier ou en voie de l’être. Pour ce qui est des infrastructures, elle a souligné le travail entamé pour le complexe sportif de l’Ouest.

La mairesse a aussi parlé d’effort au niveau de l’itinérance et de la lutte aux changements climatiques avec le financement du plan climat. Par contre, il y a aussi certains dossiers qu’elle aurait fait différemment. Le plus grand regret de la mairesse est au niveau du dossier du quartier général de la police.

Ce qui me préoccupe c’est comment, au-delà des visions divergentes, on converge vers le bien commun qui est faire avancer la Ville de Gatineau. Et là, parfois je trouve qu’il y a un niveau de maturité sur lequel on devrait travailler et se pencher.

-France Bélisle, mairesse de Gatineau

L’opposition avait aussi son mot à dire sur le bilan de France Bélisle. Les élus d’Action Gatineau ne partagent pas la même vision du bilan des deux premières années de la mairesse. Ils déplorent ne pas être suffisamment consultés, surtout que la mairesse a insisté sur une bonne collaboration.

Le téléphone ne sonne jamais. Ça n’arrive pas que la mairesse nous appelle avant qu’un dossier soit présenté en comité plénier, en conseil municipal. […] On a des bonnes idées, puis clairement madame Bélisle le reconnaît. Des fois, elle vote avec nous sur des choses. Il faut qu’on travaille ensemble pour donner le meilleur aux citoyens.

-Caroline Murray, conseillère municipale du district de Deschênes (Action Gatineau)