Le monde des services d’urgence (1/5): recherches en forêt organisées par le SPVG
Karol-Ann Scott | 6 novembre 2023
TVA Gatineau-Ottawa vous présente le premier d’une série de cinq reportages sur l’envers du décor des services d’urgence. Il sera question d’opérations de sauvetage de plusieurs unités d’intervention. D’abord, une incursion dans une formation de sauvetage en forêt, organisée par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG). On y découvre l’escouade canine, les drones et l’équipe des recherches terrestres.
Prima, la nouvelle recrue du SPVG, se met en action dans le cadre d’une activité simulée au parc du lac Beauchamp. Prima avait réussit à localiser deux personnes disparues, dont une suicidaire, deux présumés voleurs de véhicule, de même qu’un élément de preuve dans un dossier de meurtre.
Dans un exercice, le chien doit trouver une personne perdue en forêt. Donc, le chien n’a pas de piste. Il ne se fie qu’à l’odeur ambiant pour détecter la senteur humaine et retrouver la personne. Elle peut également être appelée pour la recherche de drogues et d’arme à feu via la senteur de poudre à canon
Le chien, on lui fait scanner la forêt au complet. On avance lentement dans la forêt jusqu’à temps que le chien capte l’odeur humaine. Puis, à ce moment-là, quand le chien capte l’odeur, il va partir comme une flèche en direction de l’odeur jusqu’à sa source.
-Jean-François Gadbois, maître-chien au Service de police de la Ville de Gatineau
De plus, grâce au nouveau drone du SPVG, acquis en 2020, une centaine d’interventions ont été effectuées jusqu’à présent. Une caméra thermique peut y être installée pour trouver plus facilement des gens en forêt.
La beauté de ça, si je repère une personne perdue en forêt, je peux pointer la personne avec le laser. Ça va me donner sa position GPS.
-Alan Haché, agent au Service de police de la Ville de Gatineau
Il y a également l’équipe de recherche terrestre du SPVG, qui doit se préparer à être déployée dans diverses conditions.
Des fois la vie d’une personne est en danger, donc il faut réagir rapidement. Fait que ça peut être le jour, le soir. Ça peut être la nuit également qu’on peut être déployé. À +40 (degrés Celsius), à -40.
-Émilie Désilets, sergente à la section circulation et événements spéciaux