L’APCHQ accuse Steve Moran de chantage politique
Étienne Malouin | 24 août 2023
Les agissements du chef d’Action Gatineau dans un projet de logements au centre-ville continuent de faire réagir. Mercredi, la mairesse France Bélisle accusait Steve Moran d’ingérence politique. Maintenant, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) s’en mêle et qualifie les actions de M. Moran de chantage politique.
Rappelons que la mairesse France Bélisle a reproché à Steve Moran d’avoir forcé la main à un promoteur d’ajouter 5 logements sociaux à un projet de près de 300 unités au centre-ville, quelques heures avant un vote crucial. Elle lui reprochait de violer le code de déontologie du conseil municipal.
Le chef intérimaire d’Action Gatineau dément ces accusations et affirme avoir respecté son code de déontologie.
Selon le directeur général de l’APCHQ, les autres locataires du projet devront payer pour les unités de logements sociaux, qui couteraient 2 millions $. Selon les estimations de l’APCHQ, les 288 autres autres locataires devront débourser 50 dollars de plus par mois, donc 600$ de plus par année.
Un élu ne peut pas arriver à la fin du processus et faire du chantage politique en disant « si t’ajoutes pas deux millions en logement social, bien moi puis ma gang on va battre ton projet », alors que ça fait trois ans que le promoteur suit toutes les directives qui lui sont données par l’administration de la Ville.
-Nicolas Brisson, directeur des communications pour l’APCHQ Outaouais
Le directeur général de l’APCHQ mentionne également que des actions seront prises pour s’assurer que ce type de situation n’arrive plus.