Pannes de courant : les élus réclament des solutions

Chacune de leur côté, les municipalités ont entrepris des démarches pour tenter de régler la situation. Pétition, lettre répétée aux différentes instances et résolutions fréquentes au conseil de ville. Devant la problématique qui perdure, ils ont décidé d’unir leur voix pour réclamer des réponses.

À l’occasion, lorsqu’il y a des réchauffements, des verglas, ça on peut comprendre. Lorsqu’un moment donné, en pleine semaine, il fait beau et d’un coup, on a une panne électrique, c’est inacceptable.

^{-Denis Tassé, maire de Montpellier}

Hydro-Québec assure comprendre la frustration des gens du secteur et rappelle que plus de 2000 arbres ont été élagués au cours de la dernière année pour dégager le réseau.

On sait que c’est relié à la végétation. Il y a sûrement autre chose. C’est vraiment l’analyse qui va nous permettre d’établir un plan d’action avec un échéancier pour dire aux gens qu’il y a certaines mesures qu’on peut faire dès maintenant.

^{-Alain Paquette, conseiller en relation avec le milieu à Hydro-Québec}

Quant aux élus, la végétation abondante n’est pas une excuse acceptable.

Les forêts n’ont pas apparu aux alentours des lignes, les forêts ont toujours été là.

^{-Benoit Lauzon, maire de Thurso}

Ils se tournent maintenant vers les plus hautes instances pour obtenir des résultats. Contactée pour réagir à la problématique, l’équipe de Mathieu Lacombe a répondu qu’il ne s’agissait pas de l’un de ses dossiers. Ni en tant que ministre de la Culture et ni en tant que député de Papineau. Elle s’est plutôt contentée de relancer la balle dans la cour du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, qui chapeaute Hydro-Québec. Ignorant l’ensemble des questions, le cabinet Fitzgibbon a renvoyé la responsabilité directement à la Société d’État, se limitant à dire que le ministre était au fait de la problématique. Du côté d’Hydro-Québec, on s’est montré ouvert à adresser la situation.