Cœur-des-Vallées: surchargé, épuisé et victime de violence

Surchargés, épuisés et victimes de violence, c’est une réalité vécue par le personnel de soutien du Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées (CSSCV), si bien qu’une grande majorité songe à quitter le navire. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé en janvier dernier.

Un sondage mené par la Fédération des employés de services publics s’adressait au personnel de soutien du CSSCV et portait sur leur réalité des six derniers mois. Sans pouvoir les chiffrer avec exactitude, le syndicat s’inquiète particulièrement de cette vague de départ par dizaines.

Les résultats sont frappants:

62 % jugent que leur travail est épuisant émotionnellement.

35 % affirment avoir vécu de la violence psychologique de la part d’élèves.

31 % affirment avoir vécu de la violence physique de la part d’élèves.

39 % ont envisagé de quitter leur emploi.

Le ton syndical continue de monter pour améliorer les conditions de travail. Pour certains, la stratégie des plasters doit être reléguée aux oubliettes.

Les gens, il se font frapper, ils se font cracher dessus, ils se font donner des coups de pied, ils se sont étrangler avec une corde. C’est majeur. Les gens, ils sont fatigués, ils sont à bout de souffle. S’ils tombent au combat, on n’a pas de gens pour les remplacer non plus avec la pénurie de main-d’œuvre. Donc, c’est très très alarmant.

-Josée Danis, présidente par intérim du syndicat du personnel de soutien scolaire au Cœur-des-Vallées

Appelée à réagir, la direction du CSSCV n’a pas retourné nos appels dans les temps.