Budget 2023: des baisses d’impôts dès 2023

Étienne Malouin | 21 mars 2023

Le bruit courrait depuis maintenant quelques jours et c’est maintenant officiel. Les contribuables québécois auront droit à une baisse d’impôt dès cette année. C’est ce qui retient l’attention du 5e budget présenté par le ministre des Finances, Éric Girard.

C’est l’une des baisses d’impôts les plus importantes de l’histoire de la province. Il s’agit d’une baisse de un point de pourcentage pour les 2 premiers paliers d’imposition dès cette année.

Si vous êtes seul et gagnez 40 000$ par année, vous allez avoir une baisse d’impôt de 210$.  Pour les personnes seules gagnant 100 000$ et plus, ça revient à une réduction de 810$.

Pour les couples gagnant 150 000$ de revenu combiné, il s’agit d’une diminution de 1 160$. Les couples gagnant 200 000$ auront le droit à une baisse d’impôt de 1620$. 

Au-delà des impôts, une des grandes demandes des intervenants de la région pour ce budget était sur le logement.  Concrètement le gouvernement annonce 1500 nouvelles unités de logements sur 5 ans pour l’ensemble du Québec, dont le tiers devront être construits par le privé. 

Le budget est une grande déception du côté de la mairesse de Gatineau, France Bélisle. Elle parle d’un budget timide qui la laisse sur sa faim. Elle salue les baisses d’impôts, mais il en fallait davantage pour les municipalités selon elle.

J’espère que le gouvernement du Québec, dans la ventilation puis les détails qu’ils nous donneront au cours des prochaines heures, va venir nous rassurer, nous à Gatineau, mais aussi dans l’ensemble du Québec, que la question du logement est un préoccupation qui est partagée.

-France Bélisle, mairesse de Gatineau

On peut aussi parler d’une vive déception du côté de l’organisme Logemen’occupe, malgré des mesures pour le logement social dans ce budget. Le coordonnateur de l’organisme ne croit pas que les mesures annoncées aideront les plus démunis.

C’est de la poudre aux yeux l’annonce qui est faite. C’est pas du logement qui s’adresse, encore une fois, aux ménages à faible et modeste revenu. Et, avec le 1er juillet qui s’en vient, on appréhende malheureusement une aggravation du nombre de ménages sans logis dans les grands centres urbains du Québec.

-François Roy, coordonnateur de Logemen’occupe