Inflation alimentaire : plus de pression chez les organismes de la région

Le taux d’inflation a grimpé à 7,7 % à Ottawa-Gatineau au mois de juin, selon les chiffres publiés aujourd’hui par Statistique Canada. L’impact se fait d’avantage sentir sur le terrain, selon des intervenants.

Ils remarquent même que le portrait des moins bien nanti n’est plus le même.

Il y a de plus en plus de gens qui se tournent vers la soupe populaire ou des épiceries à rabais pour se nourrir. D’abord la pandémie, ensuite, l’inflation et pas de répit pour ceux qui ont de plus petits revenus. Depuis quelques jours, l’organisme La Soupe populaire doit nourrir plus du double de personnes de ce qui avait été prévu dans leur budget.

Alors que 60-70 repas devaient être distribués, c’est plus de 120 à 145 personnes qui se présentent pour souper 7 jours sur 7. Le directeur général de la Soupe populaire a aussi remarqué que ce ne sont plus que les personnes en situation d’itinérance qui ont recours à leurs services. Des gens de la classe moyenne faible et même de la classe moyenne ont aussi besoin de ressources.

Malgré la demande accrue, les épiceries à rabais se font de plus en plus en rare, notamment dans certains secteurs, comme sur l’île de Hull. Depuis que le Tigre Géant ou encore La tante Marie ont fermé leurs portes, la situation ne fait que s’aggraver.

Ce n’est pas terminé, la semaine dernière la Banque du Canada a annoncé que l’inflation continuera de monter pour encore quelques mois.