D’importantes pertes pour des producteurs

Léopold St-Laurent ne peut que constater les dégâts causés par les forts vents du 21 mai dernier. Le Chénévillois a perdu plus de 7000 pins rouges, qu’il comptait éventuellement vendre afin qu'ils soient transformés en poteau électrique. Il se sent complètement impuissant face à la situation.

« Les assurances ne couvrent pas tout ce qui est planté à long terme » .

Un peu plus au nord, à Duhamel, ce producteur acéricole a perdu plus de 8000 entailles destinées à la production de sirop d’érable.

« C’est comme une tornade . C’est comme s’il y avait une bombe qui avait passé dans le coin . Les arbres qui sont tombés ici , c’est perdu jusqu’à trois générations avant qu’ils en repoussent d’autres » .

-Martin Daigneault

Il estime que ces dégâts lui feront perdre chaque année plus de 100 000 $ .

L’Union des producteurs agricoles demande aux gouvernements d’en faire plus pour aider les entreprises touchées par les changements climatiques. Des discussions sont en cours entre l’UPA et le gouvernement. Interpellé à ce sujet, le ministère de l’Agriculture du Québec assure que des programmes d’aides sont disponibles via la financière agricole, la sécurité publique et le ministère des forêts.

Malgré cela, depuis 1 mois, les producteurs rencontrés se sentent laissés à eux-mêmes.